Lier tous les combats dans l’action, pour l’émancipation, l’égalité et les libertés !

Le texte action doit clairement se positionner en soutien à tous les personnels et les élèves réprimé·es actuellement (Clermont (motion ?) à Dijon, au Mans ou à Rennes par exemple – paragraphe 16-17 Nous venons d’apprendre qu’une élève du lycée Brequigny à Rennes est en GAV et serait blessée, jusqu’où ira ce gouvernement et sa Police ?).

Par ailleurs l’ensemble des textes que nous avons déjà adoptés auraient dû être écrit sous une forme inclusive. Nous sommes toutes et tous capables d’écrire et de lire cette écriture qui n’invisibilise pas la moitié de l’humanité et il serait temps que le SNES se distingue du ministre sur ce point. Comment promouvoir l’égalité dans une période si sombre si nous ne sommes pas capable de ce modeste effort.

Cette période où le patriarcat hurle à la mort est aussi celle de l’autoritarisme et de la répression. Des lois sont adoptées par ailleurs pour nous faire vivre de plus en plus dans un état policier, si on peut se féliciter que le conseil constitutionnel ait censuré une bonne partie de la loi “sécurité globale”, il apparaît essentiel de rappeler notre implication (avec la FSU) dans la lutte contre les lois liberticides et islamophobes. Ces lois portent l’imprimatur des idées d’extrême-droite qui gouvernent déjà sur bien des sujets.

Mais l’arrivée de celle-ci à la commande des collectivités ou du gouvernement serait dramatique non seulement pour nos pratiques syndicales mais pour notre droit d’existence même. Aussi, si nous nous félicitons que la FSU ait rejoint l’appel du 12 juin pour les libertés et contre l’Extrême-droite, il nous apparaît important de souligner l’implication du SNES et la publicité sur lesquelles il s’engage.

Enfin, la situation internationale est à l’image de l’autoritarisme grandissant, les peuples opprimés se mobilisent un peu partout, en Inde, en Colombie, à Gaza. Quelle que soient les ressorts de ces mobilisations (luttes sociales, lutte contre l’apartheid) il est indispensable que le SNES soit en mesure d’apporter son soutien à l’ensemble de ces situations et que des motions adaptées soient adoptées à leur sujet. Sur la Palestine comme l’a dit Antoine nos motions ne peuvent que se voter en opposition.

Par ailleurs l’écriture sur les LGBTIphobies est dramatique. Les personnes opprimées n’ont pas seulement besoin de soutien, iels ont besoin que le SNES porte les combats pour l’égalité, promeuvent les marches contre les LGBTIphobies notamment.