Le 23 avril et le 1er mai, dans la rue pour nos droits et un autre Monde !

L’assurance chômage est un des piliers de la solidarité et de la protection sociale en France. En s’y attaquant aussi violemment, E. Macron et son gouvernement appliquent une politique néolibérale qui accroît la précarité, l’écart entre les riches et les pauvres et qui discrimine les privé·es d’emploi.
Cette réforme va entraîner une baisse considérable de leur allocation chômage pour les 800 000 bénéficiaires puisque les calculs seront dorénavant effectués sur des périodes plus courtes et que les allocations seront amoindries, fragilisées.
E. Borne, la ministre du Travail elle-même, reconnaît que la réforme va pénaliser les femmes ayant eu un congé de maternité pendant une période de non emploi. Elles subiront jusqu’à 250 € de baisse d’allocation. Comment cette Ministre peut-elle acter cela alors que Macron affiche depuis son élection que l’égalité femme-homme est une priorité ? Voilà à nouveau un mensonge gouvernemental !
Avec cette réforme, des économies pour l’état sur le dos des personnes précarisées, pas de ruissellement, , juste la liquidation des acquis sociaux et de la protection sociale pour éviter de devoir augmenter les impôts des toujours plus riches. Il est de notre responsabilité d’être dans la rue partout en France, le 23 avril pour défendre les droits des salarié·es etdes privé·es d’emploi.
Au 23 avril, succédera le 1er mai, journée internationale des travailleur·euses. Il est là encore de notre responsabilité d’y porter nos revendications de solidarité, de lutte contre les plans sociaux et la précarité, de renforcement de nos droits, de l’importance de la protection sociale et l’obligation d’avoir des services publics renforcés pour le bien de toutes et tous. Le gouvernement Castex, adoubé par Macron, profite de la crise sanitaire pour faire voter les lois liberticides, sachant très bien que les oppositions seront difficilement audibles et visibles en raison de l’État d’urgence sanitaire.
Il nous faut réussir ces deux journées d’action pour dire non à cette politique néolibérale et revendiquer une alternative politique de transformation sociale.