La question de la rémunération est essentielle tant pour reconnaître l’engagement et la professionnalité des agent·es que pour l’attractivité des métiers de la Fonction publique.
Alors que les agent·es de la FP perdent du pouvoir d’achat depuis 2010 en raison de la stagnation de la valeur du point d’indice quand l’inflation cumulée s’élève à 13,4%, le gouvernement maintient ses choix idéologiques guidés par l’individualisation des rémunérations.
La FSU s’oppose - et l’École Émancipée n’y est pas pour rien – à ce refus d’augmenter la valeur du point d’indice, la seule à même de bénéficier à l’ensemble des agent·es, et à la multiplication des indemnités, liée à un mangement au mérite au détriment d’un renforcement des collectifs de travail.
Cela se traduit dans l’Enseignement supérieur, par la mise en place du RIPEC, à l’image du RIFSEEP, introduisant une part de rémunération individualisée, et dans l’Education nationale, par la création d’une prime d’attractivité qui ne concernera en 2022 qu’un peu plus de la moitié des enseignant-es.
Et les rares dispositions qui vont dans le bon sens comme celles concernant les bas salaires, revalorisation des grilles et amélioration des déroulements de carrière pour les catégories C, ne sont pas suffisantes. En effet, la nouvelle grille de rémunération des AESH est rattrapée par le SMIC seulement un mois après sa mise en œuvre.
Voter ÉÉ, c’est renforcer une FSU combative pour l’amélioration des salaires de toutes et tous !