Amandine CORMIER : Sur la question des violences policières

Dans le texte UA, « la répression de plus en plus violente » est évoquée mais elle est mise en parallèle avec « les violences du mouvement social » que la « FSU refuse et condamne ».

A l ‘EE nous ne pensons pas qu’on puisse mettre sur le même plan ce qui se passe dans le mouvement social et la répression, ce qu’essaie de faire le gouvernement d’ailleurs.
D’ailleurs je vais parler de deux exemples récents :
– à Bordeaux, la manifestation du 8 mars a fait face à une répression policière plus que démesurée (utilisation de grenades de désencerclement, menaces par des LBD)
– hier, à Toulouse, des enseignant-es qui tentaient de bloquer le rectorat ont été gazé-es de manière très violente
On ne peut pas dire que ce soit la violence des manifestant-es qui soit à l’origine de la répression.

Alors que le défenseurs des droits s’est opposé aux LBD, que le haut commissariat des Nations Unies l’a interpellé sur cette question, le gouvernement continue sur sa lancée de surenchère dans la répression du mouvement social : la loi anti-casseurs continue son chemin et les dernières annonces d’Edouard Philippe sont une nouvelle attaque au droit de manifester.

La FSU a signé l’appel de la LDH mais elle doit maintenant être porteuse de propositions d’actions parce qu’il est temps d’agir contre les violences policières !