Contribution de l’ÉÉ à l’entrée du CDFN (Novembre 2014)

Violences d’état : violence d’un gouvernement qui assène ses choix et les impose sans tenir compte des contestations légitimes de la population ; violence d’un pouvoir ultra autoritaire qui réprime, interdit, expulse, enferme,, blesse … allant jusqu’à l’irréparable, jusqu’à tuer un manifestant.

A Sivens, un homme en est mort.
Ce meurtre d’état est intolérable.   La mort de Rémi Fraisse est inacceptable : ce jeune militant écologiste a été victime d’une bavure policière, une première depuis Malik Oussekine en 1986,. Ces grands projets inutiles et dangereux pour l’environnement (barrage de Sivens, NDDL, ferme des 1000 vaches…,) sont le symbole d’une économie productiviste capitaliste et le gouvernement réprime avec forces les mobilisations s’y opposant. Le gouvernement poursuit la criminalisation du mouvement social. En plus des violences contre les manifestant-e-s à Sivens ou NDDL, des syndicalistes de la Confédération Paysanne sont condamnés pour leur action contre la ferme des 1000 vaches, le parquet fait appel de la relaxe d’Alain Pojolat…   La continuité se lit également dans la politique migratoire inhumaine, le démantèlement des camps de Roms, les expulsion des sans papiers…. Des mobilisations, investies notamment par les jeunes, avec le RESF et des organisations « nouvelles » s’organisent en riposte. Le mouvement syndical classique doit davantage s’y impliquer.

Ces gouvernants, que nous combattons

Le budget 2015 est le symbole de la politique économique du gouvernement, avec notamment la mise en musique du pacte de responsabilité.
Il acte 21 Mds d’€ de baisse des dépenses publiques et confirme une orientation austéritaire aux conséquences dramatiques, pour la population, pour les services publics et leurs agents….
Dans ce contexte, le projet de réforme territoriale porte de nouveaux coups à l’Etat social et livre territoires, services publics et populations à la compétition libérale. Dans le même temps, le patronat monte d’un cran dans ses exigences avec la “simplification” du droit du travail ou encore la libéralisation du travail le dimanche.  Et ces provocations à l’égard du salariat trouvent un écho favorable auprès du gouvernement avec un ministre de l’économie qui reprend à son compte la volonté d’un contrat unique. ÉÉ-Cdfn Novembre 2014
Si les organisations syndicales dénoncent ces provocations, la construction de la nécessaire mobilisation interprofessionnelle n’est pas encore à l’agenda de toutes les organisations. Lire la suite dans le fichier joint.

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