« Si l’école faisait son travail, j’aurais du travail »

C’est par ce subtil slogan que le MEDEF a voulu populariser le 20 septembre sur Twitter son Manifeste pour l’éducation, publié incognito le 14 juin.

La FSU l’a dénoncé et rappelé à Pierre Gattaz sa promesse non tenue : le Pacte de responsabilité contre un million d’emplois. Face aux critiques, J.M. Blanquer a demandé le retrait de la campagne, puis s’est fait porte-parole du patron des patrons en l’excusant : c’était du second degré, les enseignant.e.s n’étaient pas visé.e.s, mais « l’école d’aujourd’hui […] débouche sur un chômage de masse […], une éducation trop académique et pas assez professionnelle. » [[Sur Francetvinfo.fr]] C’était donc cela : l’école aurait pour objectif l’employabilité des élèves[[Ce que confirme le livre blanc sur le décrochage scolaire, remis le 26/09 :« rapprocher école et entreprise, renforcer les actions entre acteurs publics et privés ».]], leur formation devant obéir à la demande patronale ! « D’autres phrases vont maintenant apparaître », a menacé le MEDEF. La FSU devra donc lui opposer son projet d’école et de société. À l’ÉÉ, nous serons à l’offensive, même contre des propos qui se prétendent « impertinents ».

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