Olivier Sillam : accueil des migrant-es

La question des migrant-es est une question essentielle de notre société et de cette mandature en particulier. C’est notamment dû au traitement indigne qui leur est réservé et à la Loi Asile Et Immigration qui va plus loin que ce qu’aucun gouvernement de droite n’a jamais été en la matière. Et c’est un connaisseur qui le dit en la personne de Christian Estrosi.

Mais le gouvernement ne pourra pas les empêcher de passer. Ils-elles essaieront… Une fois, deux fois, dix fois mais au final ils-elles passeront. En prenant des risques énorme que cela soit au Col de l’échelle ou dans la Vallée de la Roya. Des corps ont encore été découverts cette semaine.

Il n’y a pas de « crise des migrants », il y a une crise de l’accueil, c’est très différent.

Ce gouvernement utilise une rhétorique de droite extrême et préfère poursuivre des militant-es qui aident les migrant-es (les 3 de Briançon ou Martine Landry d’Amnesty passent tout-es en procès le 31 mai) mais pas les Identitaires à l’idéologie néo-nazie.

Mais il y a aussi des initiatives positives et citoyennes comme la Marche Vintimille-Calais-Douvres-Londres, organisée par l’Auberge des Migrants.

Partie donc d’Italie le 30 avril, elle arrivera en Angleterre le 8 juillet. D’une frontière à l’autre… Partout cela a été un succès, à Nice, à Aix, à Marseille et ailleurs.

Elle sera à Paris le 17 juin et à Calais le 7 juillet.

Partout la FSU a pris sa part, partout elle se doit d’être présente.